Gamin
Il arrive parfois
Que des coups de souffrance
Nous frappent sans prévenir.
Détruit, sali sans foi,
On vit dans cette errance
Et on attend le pire.
Les yeux remplis de peur
Et l’âme malmenée,
On attend la sentence.
Le froid givre nos cœurs,
La mort veut s’annoncer,
Les charognards dansent.
Puis sans savoir pourquoi
Tu reçois un message,
De mots de réconfort.
Et tu restes sans voix,
Ton cœur part en voyage,
Cet ami est en or.
Gamin, si tu lis ça,
Car trente ans nous séparent,
Ce texte t’est dédié.
Et merci d’être là ,
Pour ce nouveau départ,
Pour ta sincérité.
Demain, si t’es dispo,
Avec ta petite famille,
Fais stop à la maison.
On prendra l’apéro,
Ou bien une camomille
Et la soupe à l’oignon.
Je suis un orphelin,
Mais tu es ma famille,
Ma maison est la tienne.
Thy
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C'est toujours celui qui n'a plus rien qui est prêt à tout donner... à méditer.