Roi, malgré ses haillons.
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Sur le lointain firmament, mes secrets, je les confie benoîtement,
Et dans les silences mortifères, j'aime ouïr le grondement du tonnerre.
L'herbe verte et gracile dort, emprisonnant l'odeur du petrichor,
Et du néant, jaillit une clairvoyance, me rappelant la valeur de l'indulgence.
La fraîcheur et les saveurs fuguent, laissant place à un climat exsangue.
La nature s'habille en piteux haillons; présage à de supplices en bataillons.
Soudain, une fine et froide bruine suinte, trempant une terre agonisante,
Faisant entendre de doux clapotis, comme une sensationnelle mélodie.
Une renaissance pour cette nature, où se démêlent les jeunes boutures,
Et les abeilles, mères du miel, butinant les fleurs des beaux tilleuls !
Un panorama singulier et mirifique, plein de gazouillis bucoliques,
Où chacun chante sa ritournelle, et penser à ses amours belles.
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© Tarek.... . 140723
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Quand on a l'esprit élevé et le cœur bas, on écrit de grandes choses et on en fait de petites.
Albert Camus