Hommage à Monsieur A. Le Nôtre,
Hommage à monsieur A. Le Nôtre,
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Comme une mer houleuse, comme un esprit taraudé ou un vent cyclonique,
Manifestant leurs mécontentements peu ou prou anachroniques,
Comme un jardin en friche, infesté d'herbes démoniques,
De roses fanées, de jacinthes mourantes et de vénéneuses colchiques.
Un jardin où agonisent roses rouges, blanches, jaunes et autres éphémères,
S'étiolant, se rabougrissant donnant une vision mortifère,
Pourtant, s'émancipant à leurs côtés de téméraires orties et lierres,
Formant un rideau impénétrable en s'entremêlant sur des fils de fer.
Un beau jour, un jardinier à la recherche de quelconques tubercules,
Se trouva en vis-à -vis de ce carré submergé de feuilles inutiles.
Un gentil monsieur celui-là ! car de son vrai métier; c'est un cantonnier,
Bien connu et même très bien respecté dans le quartier de son hameau séculier.
Bon à tout faire, avec son grand coeur et ses petites mains vertes.
Quand il fait Mars, il est sollicité sans relâche. Ah! quelle verve experte !
Jardinier, il fut le plus proche du roi soleil. On l'appelait le bonhomme Le Nôtre
Pour avoir dessiné les plans des jardins de Versailles Vaux-le-Vicomte entre-autres !
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©Salah. Z..... 23/04/2017
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Quand on a l'esprit élevé et le cœur bas, on écrit de grandes choses et on en fait de petites.
Albert Camus
Hommage à Monsieur A. Le Nôtre,