La splendeur du crépuscule,
La quête du bonheur...
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Quand arrive le crépuscule, le ciel du soir se pare de mille étoiles,
Sur un humus je pose pieds et m'assieds sous l'ombre d'un frêne
De mes yeux écarquillés, je contemple la vastitude de la plaine,
Admirant les oiseaux, les vergers et les dociles cheptels.
Non loin, ondoie l'eau d'une rivière, limpide et claire,
Mélodieuse, faisant entendre le bruit de ses doux clapotis,
Continuant inlassablement son cours en serpentant la terre,
Vers une destination qui lui est fatalement prédéfinie.
Ses écueils arborent un vert très prononcé ,
Visible sur l'herbe grasse et les oliviers majestueux ,
Transparentes, ses eaux glissent avec un rythme soyeux,
Brillant de mille éclats aux furtifs reflets des rayons dorés.
Magique tableau, quand l'étoile du nord sort de sa torpeur,
Rutilante, affichant sa dominante et preste primauté,
Puis, au sommet de ces petites moyennes hauteurs,
A travers chèvrefeuilles, je vois des tresses de feu d'une rare beauté.
Voilà les derniers rayons qui flétrissent.
Les ténèbres prennent leur sombre rôle,
Plus de place, ni aux orgies, ni aux délices ;
La reine des ombres est là , aux aguets fols.
Soudain, un silence long et plat s'entend.
Le climat semble paralysé et muet.
Tout se fige telle une Aphrodite statufiée, et en un instant,
Le jour s'efface mollement devant le noir concret.
Indifférent à ces esquisses d'une nature en effervescence,
Comme en léthargie, je reste de longs moments en latence,
Ne ressentant ni beauté, ni les effluves d'une brise passagère, ni passion,
Ni senteur du pétrichor ou même la moindre impression.
Je jette un ultime regard sur cette plaine,
Et je soliloque : le bonheur est une quête vaine...
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© Salah....
Le 10112017
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Quand on a l'esprit élevé et le cœur bas, on écrit de grandes choses et on en fait de petites.
Albert Camus
La splendeur du crépuscule