SONNET POUR POLYMNIE
Ô ! Muse romantique attribut de la rime,
Je te dédie ces vers inspirés par l’amour,
Simples mots de la vie exercés chaque jour,
Dont les charmes lascifs sont pureté sublime.
Sybarite avisé, dès que ma plume exprime
Aux sens exacerbés les idées, le discours ;
Ma soif de l’écriture est un grain de velours
Qui brode mon destin d’un fil d’or magnanime.
Je taquine le verbe et joue avec les mots,
Caresse le quatrain qui me vaut quelques maux
Pour coucher au papier ses lettres de noblesse.
Si au bal du propos, bien inconsciemment
Le Verbe est adulé, me procure l’ivresse :
Je chante le sonnet, j’en deviens son amant.
ANDRÉ
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Citation :
La poésie se nourrit aux sources de la prose et s'embellit au concerto des mots. (André LAUGIER)