Quand je l’ai rencontré
Vous n’allez pas le croire …
Mon cœur a chaviré
A notre premier regard .
Je suis resté sans mots
Pour ne pas la faire fuir.
Mais je ne suis pas beau
Et c’est rien de l’écrire .
Elle le voyait très grand
Avec de belles tablettes.
Moi qui suis bedonnant
Et à ras des pâquerettes.
Et puis intelligent
Voir un brin fortuné .
Mon cerveau est très lent
Et mes poches sont percées .
Elle rêvait de voyages
Et de contrées lointaines.
Moi qui aime les belles plages
De nos côtes vendéennes.
Longtemps je l’ai aimé
J’étais son confident.
Mais sans jamais avouer
Ne serait ce qu’un sentiment.
Elle en a croisé un
Le plus grand beau parleur.
Et depuis son chagrin
Se noie dans la liqueur.
Elle voulait juste un apollon…
Thy
----------------
C'est toujours celui qui n'a plus rien qui est prêt à tout donner... à méditer.