Marin, j’écris pour toi.
Aux brumes du matin
Quand part le marin
Sous le coup des embruns
Chalutier vogue au loin.
Risquant par tout les temps
Pour quelques éperlans
Pour deux ou trois flétans
Ta vie de survivant.
Et te voir revenir
Avec un grand sourire
La cale il faut le dire
Est pleine à en frémir .
Et te dire juste après
Sommeil bien mérité
Comment seront les filets
Seule la mer le sait .
Thy
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C'est toujours celui qui n'a plus rien qui est prêt à tout donner... à méditer.