À feu mon ami, poète d'enfance.
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Sur ta tombe, je poserai des
chrysanthèmes aux essences aromatiques,
Je graverai une épitaphe : Ici-gît mon ami le poète pragmatique.
Je prononcerai des homélies et te chanterai le requiem liturgique,
Et avec compassion, je réitérerai des condoléances sympathiques.
À travers les yeux des cieux, là -bas dans ton paradis bucolique,
Tu contemples le monde d'ici-bas avec ton sourire énigmatique,
Tu sembles dire que chez toi dans le sidéral, les nuits sont féeriques,
Et à portée de ta main, les étoiles brillent comme des diamants magiques.
Tout est versicolore, mélodieux, confraternel dans ton lieu paradisiaque,
Tu profites de toutes les douceurs et autres délices idylliques:
Rivières de miel, fontaines de vin et torrents de lait édénique,
Des fruits exotiques, et des houris avec leurs beautés fantastiques.
Sache Ô! poète, même si tu as quitté les mortels, tu demeures prolifique,
Tu n'es pas loin.Tu es juste de l'autre côté d'un miroir opaque,
Tu distingues tout, tu entends tout, mais tu ne peux répondre aux craques!
Rassure toi ! tu n'as jamais été injurieux mais un lettré aux écrits stoïques.
Profite donc de ta maison céleste et jouis de ton aura archangélique !
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©Salah........13923
Pour un ami d'enfance décédé depuis peu.
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Quand on a l'esprit élevé et le cœur bas, on écrit de grandes choses et on en fait de petites.
Albert Camus
Dies Iræ ( jour de colère)