Lorsque tout commence,
Déployé, le ciel immense
Presque toujours luit ;
Pour l'enfant, victoire !
L'aurore au-dessus de lui
Promène sa gloire.
Et puis vingt, trente ans...
Nuageux, noir, éclatant,
A nos yeux, moins vaste,
Le ciel, comme au fil
D'un gain que le temps dévaste,
Change de profil.
Enfin quand l'haleine
Hoquetante, par la plaine
Erre le vieillard,
L'azur qui se voile
Lui fait chercher quelque part
L'autre Ciel, l'Etoile.
Poème extrait de "Bouquets flottants"