Pour la troisième fois, mes deux roues sont crevées .
Ce layon bucolique est tout sauf idéal.
Pourtant j’aime le cycle et j’en suis un féal.
Oh ! là  ! que de virées splendides j’ai rêvées !
Me voici comme un con dans je ne sais quel trou
à l’heure où le soleil vient d’achever sa course.
Au firmament, déjà , se pointe la Grande-Ourse,
silencieusement, sans faire de frou-frou.
Â
Je pourrais, pédibus, continuer ma route,
mais sans torche il est sûr que je n’y verrais goutte
et, toute honte bue, je n’en ai la vigueur.
Â
Elles me font flipper, ces ombres fantastiques.
La sylve s’est peuplée de monstres élastiques
et leurs convulsions me barbouillent le cœur !
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V'là aut' chose