Sables de l'enfance
Sur les chemins d'enfance aux ornières de nuit
Que le temps assassin a masqué de sa trace
Sans laisser une empreinte où nos ombres s'effacent
Les souvenirs s'égarent en un chant évanoui.
S'embrase ma mémoire au passé retrouvé
Quand s'enflamment nos pas vers l'océan de lune
Où j'ai vu un cheval galoper sur les dunes
Et tracer dans le vent son sabot délavé.
Son éclat emplit nos soirs en des notes d'éveil
Faisant naître un frisson comme un éclair de joie
Quand vibre une berceuse aux couleurs de la soie
Tel violon d'antan où valse le soleil.
Son souffle a traversé le tourbillon des ans
Esquissant une plage aux écrins de lumière
Reflétant un château de sables et de poussières
Que le temps a gravé sur nos âmes d'enfants.
Pascal