LA PAGE BLANCHE . . .
L 'angoisse a étranglé le flot de mes pensées
A ux vagues de mes nuits se noie l'âme offensée.
P ourquoi me torture cette étroite prison
A lors que je songeais à d'autres horizons.
G éant ce vide noir de son horreur me frôle
E t son pouvoir violant la conscience m'enrôle.
B rouillard sur mes matins en dérive sans bruit
L e carrousel du temps égrène son ennui.
A bysse en vertige, ma quête de rivages
N oircit mon souvenir de ses tristes naufrages.
C hoisir le chant du vent que tourneraient mes pages.
H éler du fond des mers mon étoile d'enfance
E n rêve d'un envol pour mon ciel d'innocence.
Pascal.
Je vous souhaite une excellente journée.