LA MÉLODIE DES BOIS
J’ai laissé mes regards en jachère à mon âme,
En ces enchantements tissés au fil du temps,
Pour mieux appréhender le sensible chantant :
La mélodie des bois, dont mon âme se pâme.
Sentiers évanescents que la nature acclame
Sous un épais feuillage au silence envoûtant,
Lorsque, le soir venu, la pénombre s’étend
Et dispense aux contours un décor qui l’enflamme.
Dérobée aux ardeurs des moments incertains
Qui consignent le rêve aux philtres clandestins,
Une source devient miroir du clair de lune.
Elle semble songer, refléter aux destins
Son onde inaltérée, discrète et opportune,
Silencieusement, glissant près des plantains.
ANDRÉ
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Citation :
La poésie se nourrit aux sources de la prose et s'embellit au concerto des mots. (André LAUGIER)