J’écris la tristesse des forêts brésiliennes,
Des siècles modernes et des cités de verre,
Des indiens tatoués que l’on assassine trop,
Pour une poignée d’or ou de diamant vert,

J’écris la grandeur des forêts brésiliennes
Des racines qui descendent explorer la terre,
Des feuilles qui capturent la lumière blanche,
Des soleils qui tombent sur le jaguar sauvage,

J’écris la tristesse des forêts brésiliennes,
Des amis de la terre et du ciel d’émeraude,
Des troncs décapités comme des rois hautains,
Des rivières souillées par le mercure mauvais,

J’écris la grande tristesse des indiens joyeux,
Des insectes que l’on mange sur la pierre
Des grands arbres pourvoyeurs d’oxygène,
Que l’on massacre pour des cosmétiques chers,

J’écris la tristesse des forêts brésiliennes,
Qu’elle parvienne jusqu’à nos oreilles sourdes,
Qu’elle ouvre nos portes comme un silence,
Plus profond que notre histoire et nos Dieux.

Un très poignant poème d'une mise en avant de tous ces mauvais système par cruauté, exploitation. Un message d'amour pour la préservation et la tolérance que tu défends. Un joli cri.

Un poème très touchant sur ces drames humains et écologiques !

Un poème troublant, un poème émouvant, qui souligne la cupidité de notre monde face à des peuples vivant dans et avec la nature.

Un cri de révolte auquel il est difficile de ne pas se joindre.

Merci Yann, toujours avec toi !



Je te souhaite une très belle fin de semaine poétique ...

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Tristesse partagée...
devant le massacre de ces magnifiques forêts
et de cette nature détruite par l'argent ...

Cri partagé Yann

beau w end

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MON 2eme RECUEIL...JE TE PORTE L'AUBE..EST DISPONIBLE..
http://www.oasisdesartistes.com/modules/newbbex/viewtopic.php?topic_id=97282&forum=47

Mais pourquoi sont-ils sourds à nos cris ?

Je m'associe à toi Yann, mais il y aurait tant à dire !

Bien à toi !

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« La poésie - par des voies inégales et feutrées - nous mène vers la pointe du jour au pays de la première fois.  »
de Andrée Chedid

Détruire la nature si belle pour se faire de l'argent quelle tristesse et en même temps profiter de ces pauvres gens qui gagnent trois fois rien, alors que eux s'enrichissent aux dépens......................... décidément l'argent fait tout faire....................

Bonjour Yann,

Voici un sujet qui fait tant de débats... et malgré tout, cela continue au Brésil et ailleurs...
Quelle tristesse !

L'Amazonie est le plus grand poumon de la planète !
La déforestation....une véritable catastrophe naturelle...

Et comme d'habitude dans bien des domaines, ce sont toujours les intérêts économiques et financiers qui passent en premier au lieu de défendre la nature et de tout faire pour la préserver !
C'est désespérant !



Quand les gouvernements de tous les pays comprendront t'ils que l'avenir est suspendu à un fil dépendant en parti de notre responsabilité à nous tous les êtres humains ... ?


Bravo pour ta magnifique poésie poignante en ton très beau cri dénonciateur que je partage à 200 % !





Belle journée cher ami poète Yann !
Toutes mes amitiés
Sybilla

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Presque toutes mes poésies ont été publiées en France et ailleurs avec les dates ""réelles"" de parution.

Le rêve est le poumon de ma vie (Citation de Sybilla)

Bonsoir Yann

Les forêts brésiliennes que l'on assassine et nous nous laissons faire... Vos mots ont la douleur de ces forêts, puissants de consternation. En cette triste réalité comment pouvons nous agir. L'homme et ses profits mets en péril la planète et surtout bien des peuples. Je condamne fortement ce comportement lourds de conséquences.

Un poème dont nous avons besoin pour dénoncer

Amicalement Franie

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merci poètes, pour vos précieux commentaires, le Brésil nous concerne tous désormais, de lui dépend notre survie, honorons ces indiens, plutôt que de les expulser, merci de votre amicale compréhension



yann

Bonsoir Yann, la planète se meurt et l'on regarde ailleurs

Amitiés

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La poésie, c'est comme la cuisine, le mot faitout

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On ressent le combat de tes mots face aux maux de notre civilisation !
Que la peine perdue puisse retrouver un jour son jardin sacré, par Nature.

Baisser les bras...la cathédrale verte ne s'en relèvera pas.

Bon soir Yann
Amitiés
Marc

Bonsoir YANN,

Toutes mes sincères félicitations pour avoir abordé et dénoncé, dans ce beau poème écologiste, le phénomène de la déforestation à outrance qui entraîne une destructions des écosystèmes participant à la fragmentation et la disparition des habitats naturels.

Les forêts sont le poumon de notre vie sur terre. Ta tristesse n'est pas isolée car je pense que toute personne sensée sachant le rôle essentiel des arbres et de la végétation ne peut que s'insurger et condamner cette dévastation à outrance qui met à mal ce formidable réservoir de pharmacopée pour la planète. Malheureusement on connaît les causes de ces déforestations intempestives pour favoriser une conversion des forêts en terres cultivées face à une démographie qui ne cesse d'augmenter dans certains pays. Si on ajouter à cela le changement climatique, la sécheresse et les incendies, les perspective, pour les générations suivantes, s'avèrent bien préoccupantes.



Un poème de bon sens, chargé de vénération et d'inquiétude sur le devenir de la planète.

Bien chaleureuse Amitié et toute mon estime.

Passe une excellente soirée.

ANDRÉ

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Citation :

oui la tristesse s'écrit.... quand la plume la ressent comme ça...

superbe

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