Les bois sentent qu'il est temps
Soyez silencieux
L'azur bruissant descend lentement
Pour couvrir les traces du cerf
Portant des brumes sur les cornes,
Il n'y a plus de chemin, seulement de la fumée
Du silence brûlé dans les nuits de gel.
Ne passe pas, ne marche pas
Elle seule peut encore aimer
Quand les cardinaux sont dispersés quelque part
Les oiseaux qui ont volé nos rêves de lumière.
Ne passe pas, ne marche pas
Eux seuls peuvent encore aimer
Ferme tes yeux
Pour sentir avec quelle facilité la mort réconforte
L'or humide couvrant nos ombres
Qu'on ne sache pas où nous dormons,
Où est notre arbre
D'où nous partirons l'année prochaine.
Les bois sentent qu'il est temps
Pour nous briser en chanson jaune,
Pour allumer nos petites bougies à travers les chênes et les ormes.
Ne passe pas, ne marche pas
Eux seuls peuvent encore aimer
Les loups de la lune et la balle passent
Il reste coincé dans le cri mouillé
Sceller nos fronts...

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