Repost à une inconnue . . .
A une inconnue . . .
Vous étiez l'ombre et la lumière
Enveloppant l'abîme de mon âme
Qui s'était égarée
Dans les profondeurs de votre inconscience.
Je vous avais tant espérée, tant rêvée,
Dans le reflet de mes silences
Quand j'aperçus l'éclair de votre visage
Illuminer la brume de mon regard éteint
D'un souffle qui étincelait
En rafales d'horizon
Où jaillit leur champ
En des échos de pluies
Vertige de mon coeur
Résonant de douleur
Aveuglé par l'ombre
Aux masques de nuit
De votre éternelle absence.
Soudain se projeta l'esquisse de votre image
Reflétant un bonheur passé, un espoir invisible
Que je caressais dans le flou d'un miroir
Pour éblouir la source tarie de ma vie
Traçant dans mon esprit
L'empreinte d'une aurore
Où se gravaient des voix de caresse
Et je buvais l'élixir de leurs mots
Tel un appel au désir
Dans un corps à corps brûlant.
Aurais-je imaginé
L'éveil de votre parfum
Où brûlaient les senteurs infinies
De notre Amour naissant ?
Pascal.
Bisous à toutes et à tous.