Plume de soie Inscrit le: 26/3/2013 De: Alger |
UNE MÈRE QUI PERD SON ENFANT Dans le silence de la nuit sombre, Un cœur de mère se serre dans l'ombre. La peine étreint son âme meurtrie, Quand son enfant s'envole vers l'infini.
Des larmes brûlantes tracent son visage, Un chagrin profond, une douleur sauvage. Son cœur saigne, déchiré par le vide, L'absence de son enfant, cruelle sylphide.
Elle se souvient de chaque éclat de rire, Des moments partagés, des jours de plaisirs. Mais aujourd'hui, le vent murmure tristement, Les souvenirs se voilent d'un voile accablant.
Les bras vides, les mains en quête de caresses, Elle cherche son enfant au milieu de ses détresses. La douleur la consume, l'amour est son flambeau, Elle avance dans l'ombre, guidée par cet écho.
Les jours passent, les saisons se succèdent, Mais la mère endeuillée reste figée. Elle garde en elle la blessure béante, Les souvenirs gravés, éternelle étreinte.
Pourtant, dans la nuit, une étoile brille, Et son enfant veille sur elle, tranquille. Un lien invisible les unit à jamais, Dans le cœur d'une mère, un amour jamais effacé.
Ainsi, la peine et le chagrin se mêlent, Mais l'amour maternel jamais ne se dévoile. Dans la douceur des souvenirs et des étoiles, La mère chante et console son âme en voile.
Car malgré la perte, l'amour reste vivant, Même si l'enfant s'est envolé au firmament. Et la mère, dans sa peine et son deuil, Partage cet amour en un chant merveilleux.
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