Trop long silence . . .
Trop long silence . . .
Amour d'une beauté au fragrance exquise
Etonnée de paraître en un fleur soumise
Tu es née à l'aurore au souffle d'un matin
Tes élans m'interpellent en un rêve sans fin.
Oh ! ton miroir bleuté dans le soir qui irise
Quand ton souvenir fuit, j'en oublierais Venise.
Reflet de l'océan dans l'habit de lumière
Quand ton charme invisible aux profondeurs lunaires
Se noie dans les vagues d'un flot étincelant
Déjà tu apparais dans notre firmament.
Dans le vaste horizon aux pluies de mes silences
J'entends sourde ta voix, murmure où délivrance ?
Mais s'élève leurs notes aux ailes de l'ennui :
Bienveillante ta flamme égarée dans mes nuits
Quand étincelle une voie dans le vent qui susurre
En un champ de présence où s'éteint ma blessure.
Pascal.
Bisous à toutes et à tous.