Passage à une fleur idéalisée . . .
Passage . . .
Ton visage est noyé dans l'océan du temps
Où s'enfouit leur lame aux écumes des ans
Quand j'entends leur écho résonner dans le soir.
Me ferais-tu tanguer sur des rouleaux d'espoir ?
Je suis le goéland qui frôle les courants
Remontant dans le vent aux sources du printemps.
Entre mes noirs brouillards, mon corps est suspendu
Au fil d'un rai de lune étrange et si ténu.
Les ailes déployées vers des sommets ardents,
Je quitterai la terre, envol de mes tourments.
Hostiles, sont ces mers, dans leurs flots tu as fui :
Quelle aurore m'aspire aux vagues de la nuit ?
Quand sa frêle figure arrache l'ouragan
Et emporte ton rêve en son coeur océan
Où fredonne une voix aux notes si lointaines
Mémoire d'un autre âge, était-elle sirène ?
Dans le vent de l'oubli dérive son secret
Que la nuit évapore en son miroir discret
Où sur l'onde s'éclaire une ombre passagère
Vers l'atoll où fleurit l'infini du mystère.
Ton souffle s'illumine, embrase mon destin
Révèle ta présence au miroir de demain
Quand vibre ton image aux reflets de lumière
Je m'envole en ton ciel échappant à ma terre . . .
Bisous à toutes et à tous.
Pascal