Dans l'aube satinée, aux fragiles reflets, l'Eternité s'assoie sur le bord d'un nuage. Un voile cotonneux est venu se poser sur l'onde silencieuse, effleurant le village.
Le jour se fait caresse en lumière nacrée, la brume délicate enrobe l'horizon. La clarté, peu à peu, s'impose sur les prés où la flore s'éveille aux notes d'un pinson.
L'aube frêle s'effile et s'émeut en silence en cette heure où le temps n'existe plus vraiment. La rivière et le bois, écrins de confidences, se côtoient puis se mêlent en ce jour de printemps.
De l'aube satinée, à l'âme de cristal, il ne reste plus rien qu'un trouble, un Idéal…