Un oisillon perdu tombe sous ma fenêtre.
Il a froid, il a peur, son regard en dit long.
Il me faudra du temps et beaucoup d’affection.
Je l’écoute, et comprends, tout de sa vie secrète.

Je le guide à nouveau sans jamais rien promettre,
Pour qu’il retrouve enfin sa joie sans dépression,
Fidèle cet ami, tout en ébullition,
Pour réchauffer son âme, je dois le reconnaitre.

Te voilà ma jolie, si douce et si fragile ;
Loin de moi, loin de toi, dans une petite ville.
Tu es là dans mon cœur, où tu n’auras plus froid,

En espérant gouter de nouvelles saveurs,
Et enfin éveiller ton plaisir aux senteurs,
Car depuis trop longtemps, je porte aussi ma croix.