Dans le pays des tourments.
Un départ précipité...
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Emmitouflé dans un camail noir, dûment habillé lourdement,
Un froid inaccoutumé vient percer mon armature vestimentaire,
Tel un intrus venant se loger dans mon coeur souffrant de délabrement,
Se rappelant quand dans tes bras, tu me réconfortais de ta chaleur.
Depuis ton départ précipité, je peine à distinguer les saisons,
Les jours et les nuits ont perdu de leur belle et édénique magie.
Hélas, je ne sais plus écrire, ni lire ,ni penser sauf pleurer la déception,
Quand bruines, averses, vents, neiges je ne ressens! Mes sens sont rabougris!
Ce matin; le temps n'est pas clément. Il tombe des trombes d'eau.
Les éléments naturels redoublent de leur véloce intensité, si furieuse:
Tonnerre assourdissant, éclair striant le ciel et grêle impétueuse,
Puis un dense brouillard voilant la vue et drapant les vergers de pruneaux !
Pas âme qui vive! Un silence lourd s'abat sur le quiet hameau, notre Casamance,
Si ce n'est quelques croassements de corneilles par intermittence.
D'une fenêtre embuée de notre vieille masure, je contemple la nature,
Et m'impressionne du florilège inopiné d'un hiver en pleine mature!!
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©Salah.... 15 janvier 2024
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Quand on a l'esprit élevé et le cœur bas, on écrit de grandes choses et on en fait de petites.
Albert Camus