Constat...
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De mémoire d'homme, je n'ai jamais cautionné l'oppression telle qu'elle soit,
Ni milité pour une quelconque cause qui défie la plus basique de la foi!
L'écriture dans sa mission est considérée comme un rempart ou une pérenne loi,
Tant elle dénonce le mal et vante le bien avec témérité et sans aucune obsession.
Je n'ai guère applaudi les mots d'amour , ces mots aigres et éphémères,
Ni loué la médiocrité, ni même chanté les faussetés dans le déni de la vérité.
Lointains sont les temps, où les chantres de la plume ont fait et défait les rois,
Aux calendes grecques, sont reléguées les époques où le seigneur craignait le poète!
Car adulé, respecté, craint, était le trouvère quand il trempe sa plume dans l'encrier!
Il est facile de se ressourcer dans l'océan de la vastitude de la littérature universelle
On verra nettement que les poètes engagés ont payé de lourds tributs:
Victor Hugo, exilé par l'empereur de son temps, l'a en pamphlets, désarçonné,
Federico Garcia Lorca fusillé par le dictateur franco puis jeté dans une fosse commune!
Et nous ! Quel est notre rôle quand on écrit, chacun avec ses compétences et ses capacités?
Pourrions-nous égaler ces maîtres de la poésie, de la littérature qui se comptent par milliers?
Pourrions-nous au moins dire la vérité sur les maux qui ravagent notre monde en disgrâce ?
Pourrions-nous dénoncer les guerres, les oppressions, l'asservissement, et l'aveuglement d'aucuns?
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© Salah.....16/01/24
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Quand on a l'esprit élevé et le cœur bas, on écrit de grandes choses et on en fait de petites.
Albert Camus
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