Linceul blanc.
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Voici l'hiver qui commence à déployer son linceul blanc,
Habillant ifs, sapins et cyprès d'une couleur d'un Lis perlant.
La poudreuse embrasse les plaines, coteaux, vallées, et
Les flocons de neige tombent du ciel tels des cristaux givrés.
Puis tel un intrus, s'invite un tonitruant soir à pas de géant
Balayant l'harmonie et la sérénité d'un jour déjà vacillant,
Annonçant un sévère crépuscule aux tresses ocres,
Prélude à la mère des ténèbres charriant avec elle sa foudre!
Cette nuit-là , la voûte céleste est couverte de nuages;
Je ne sais s'ils sont des cumulus, stratus ou de redoutables nimbus!
Point je ne distingue les étoiles.Quel mauvais présage !
Ni la lune scintiller comme en période d'un soleil Magnus !
Tel un champ dévasté par une calamité naturelle, le silence sévit,
Remplissant toute la contrée.Pas âme qui-vive et la nature semble rabougrie.
Ni rossignols, ni chardonnerets, ni Une Seule Alouette ne scandent leurs Contraltos,
Si ce n'est un rouge-gorge sautant de branche en branche, esseulé et sans halo!
Téméraires sont ces corbeaux qui atterrissent en rafale, glanant je ne sais quoi!
Et le reste des étourneaux égarés quand leur plupart a émigré vers le sud coi.
Dans le ciel, serrés, ils impressionnent les curieux, comme un bouffon dans un bal,
Dessinant des figures géométriques que les mathématiciens peinent à leur donner un nominal,
Faisant et défaisant d'interminables essaims compacts car aux abois,
Sans doute pour désorienter l'attaque d'un faucon pèlerin en quête d'une proie!
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© Salah.....17/01/24
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Clin d'oeil pour toi ma rose de perles!
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Triste nature en ce jour-là !
Triste ressenti quand tu es loin de moi !
...................................Dixit.......moi Salah
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Quand on a l'esprit élevé et le cœur bas, on écrit de grandes choses et on en fait de petites.
Albert Camus
Contralto d'une tristesse accentuée !