La misère au temps jadis.
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On ne vole pas impunément avec une bougie à la main,
Nii commettre un larcin ou une rapine au clair d'une lune éclatante.
Jadis, le brigandage pullulait les campagnes, et
Le danger hantait les sentiers battus dans le noir des nuits.
Les bandits de grands chemins ne délestaient pas leurs semblables,
Visant plutôt les ultra- riches voyageant dans des carrosses bariolées,
Ceux-là même qui asservissaient leurs sujets dans le total dédain,
Leur imposant des taxes exagérées sur le plus petit des choux.
Dans le dénuement, les pauvres étaient sous l'emprise de la grogne, car
Reclus dans des masures insalubres comme toute la populace,
Travaillant durement du matin au soir dans des les terres seigneuriales,
Ne gagnant en retour de leur sueur qu'une menue mesure d'orge ou de seigle.
Ils ne volaient ni pour le plaisir, ni pour la renommée, ni pour le prestige,
Mais parce-que leurs familles sont tenaillées par la faim,
En sus leurs enfants souffrant de maladies chroniques et incurables
Ne trouvant pas un sou pour leur acheter une pilule Sine Quibus ou une infusion !
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© Salah.... 24/01/24.
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Quand on a l'esprit élevé et le cœur bas, on écrit de grandes choses et on en fait de petites.
Albert Camus