Dans le noir et le froid, le silence c’est ma vie,
La nature endormie me berce lentement.
La quête d’un message qui fait tourner le temps,
M’use et m’attends encore, ivre de poésie.

Je vois dans tes yeux bruns le reflet de l’Asie,
Pour une âme perdue, la sagesse d’un enfant,
Et façonne mon cœur, au matin rayonnant,
Retrouve ton sourire, un brin de fantaisie.

J’ai sans toi le sang calme et l’esprit prisonnier
Pour attendre mon tour, être ton jardinier ;
Les parfums ne font pas frissonner ma narine.

Trouveras-tu la clé, la porte du désir,
L’émotion nécessaire à te refaire rougir,
Je dors dans le soleil, la main sur ma poitrine.