Pourrais-tu chéri, garder en mémoire
Nos longs rendez-vous sous les verts feuillages
Où l'amour étant toujours du voyage
Nous nous embrassions du matin au soir

Te souviendras-tu de ces jours heureux
Où nous étions loin du reste du monde
De la citadelle au chemin de ronde
Où joue contre joue dans les chemins creux

N'oublieras-tu pas nos trop courtes haltes
Dans ce café sombre où la moleskine
Te faisais Pierrot et moi Colombine
Quand nous étions las d'arpenter l'asphalte

Pour te rappeler le petit chemin
Par où tu venais guetter mon passage
Il te suffira de lire ce message
Et de penser que tu tenais ma main

Oh, mon adorable Lou quel coeur il faudra
Pour y faire entrer tous nos souvenirs
Mais qu'il sera doux de se les redire
Entre des baisers quand le mois d'aout sera là