On éveille ses sens , pourquoi c'est comme ça
La vision du beau ou la peur de voir le mauvais
En un toucher quand on ne touche pas
Vision beauté ou image de la crainte


Ça s'exprime par les mots , ça se voit pas toujours
Comme les couleurs qu'on aime et un souffle de vie
On le suit du regard on le sent à l'intérieur
Elle agresse , elle ripe et se froisse
Elle n´a rien touché sauf le froid , sauf la glace
Comme on s'approche de la vérité , l'odeur nous guide
Elle se fait de plus en plus vraie ça devient amer
Son visage inconnu imaginé reste présent

Il est de ses instants qu'on préfère oublier
Comme un trauma à vie , on veut se cacher
Les tons se mélangent et entre les phalanges

Maintenant on regarde ses doigts , c'est étrange
Il ne fait pas bon sentir l'échec c'est acide
Son goût qu'on crache à force de maux
Et puisqu´il a du flair ce nez odieux
Il faut mener par le bout de la haine

Leurs mots s'ajoutent sur le papier
Ses lignes qui ne sont plus que de l'encre
Comme le noir vous va si bien
C´est une femme sans coeur , un oiseau pleureur

On dépasse la tendresse, maintenant le temps presse

Les caresses es ce que ça existe encore ?
Car le sens du baiser , le sens du tendre et du mou
Ils étaient bien dressés debout ou iront se coucher
Il regarde juste un peu le paysage c'est verdoyant
Il sent bien ce vide , ces grands champs à portée de vue
Comme il cherche comme il court ça va vite trop vite
Elle n´est que vieillesse que lourdeur ça pèse

Pour être d'accord faut se respecter , les notes harmonieuses
Cette écoute , cette mélodie pas celle du bonheur
Oui pour finir ce que l'on attend ou que l'on entend

Il est de cette lenteur dans les idées et le sort
Pas que les histoires sans fin qui lassent
Quand le jour se fait long quand la vie s'éteint
Car de fraise en fraise et de vieux bonbons
Que les sens humains ont du ressort