Amour académique.... Pour Gisèle
Amour académique... pour Gisèle
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J'ai vu le temps passer dans une indolence paresseuse,
Décomptant les jours sans pour autant calculer leur cadence,
J'ai vu mon égérie languir de mon silence et de mon absence,
Aussi, mon coeur appelle sus à l'infortunée dissidence !
Je t'aimai, tu m'aimas le siècle dernier, hélas ! une époque révolue,
Quand mon amour pour toi fut une prose écrite dans la souffrance,
Celle-là même qui m'a aidé à survivre en me nourrissant de ta souvenance.
Je t'adulai, tu m'adulas, tournant le dos aux racontars ineptes et saugrenus.
Je t'aimai, tu t'aimas, nous nous aimâmes, outrepassant les garde-fous,
Des autoroutes que nous longeâmes, tes cheveux fouettés par le vent.
Nos sourires comme une eau printanière serpentant à travers un ré impénitent,
Coulait comme du lait et miel dans la nature, Ce fut un surréaliste instant!
Une seconde m'eût suffit de revoir défiler tes paroles, Toi ma belle Eve,
Quand moi Adam, je supportais ton péché d'avoir trahi ma céleste sève,
Laissant ce serpent t'envoûter en mangeant de ce fruit interdit,
Nous bannissant, nous chassant, nous reléguant de cet Eden qui nous était Prédéfini !
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©Salah.......... 02 Février 2024
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Quand on a l'esprit élevé et le cœur bas, on écrit de grandes choses et on en fait de petites.
Albert Camus