Nietzsche ou le non-sens de l'existence.
Un loup, une louve, des louveteaux...un gué !
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Ce jour-là , je déambulais dans un champ rempli de houblons,
Surplombant une clairière gorgée de toutes sortes de plants.
Et pour m'enivrer, j'ai cueilli quelques éparses graines,
Je les hume ; Oh! quelle belle odeur de cette plante vilaine !!
Encore, je ricoche une gentiane sauvage qui vient d'éclore,
Elle aussi a ses vertus, c'est un remède et une utile cure.
Soudain, une fraîcheur passagère me cingle le visage,
Me réveillant de ma torpeur et mes infinis mirages.....
M'intimant Ia réserve, la bonne tenue et la patience.
Me rappelant les temps de jouvence et de I'insouciance .
Prenant le sentier du retour par les sinueux sous-bois ,
Même aux abois, j'ai pris la résolution avec ma modeste foi ,
De fermer le papyrus ancien et de gommer ses notes entichées,
Ouvrir un nouveau chapitre et redémarrer un nouveau ballet .
Cette fois ci rien ne sera fortuit ou pris au hasard :
Tout sera consigné et affiché sur un sain/t étendard .
Arrivé près d'un hameau, je surplombe les taudis et les maisons ,
Avec leurs toitures déformées et à l'abandon
Grises et érodées par I'usure et les érosions au fil du temps,
Tout de même préservant leur architecture imaginée par les anciens!
Planté comme une stèle gothique, je demeure immobile .
Balayan du regard le patelin calme et tranquille .
Puis sous un chêne, je m'assieds les sens en éveil ,
Passant en revue le film de ma vie et mes recueils .
Mes songes à foison, mitigés et remplis d'images ,
Leur point de mire n'est autre qu'un blanc cierge .
Je compare la vie à une bougie de cire ,qui se consume ,
S'automutilant en silence par un feu en manque de sésame !
Une petite brindille dans les mains, sous |'ombre d'un chêne ;
Je dessine un hexagone, de temps en temps un gland me gêne .
Il est tard, les bergers réunissent leur grand troupeau .
Un peu plus bas,au niveau d'un gué, passent un loup, une louve avec leurs louveteaux !
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©Salah.... 230224
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Quand on a l'esprit élevé et le cœur bas, on écrit de grandes choses et on en fait de petites.
Albert Camus