À la frontière Franco-Germano-Luxembourgeoise...
LE PONT AUX CADENAS ......
Dans un tiroir poussiéreux, git une feuille en deuil,
Délicatement, je l'essuie et lui insuffle un réveil,
Comme un parchemin, elle me semble scellée,
Quand passant par une bourgade aux trois frontières.
Troubadour, d'aucuns diront trouvère, je partais en Bavière,
La France, le Luxembourg par derrière et l'Allemagne par devers.
Une escale était la bienvenue avec un accueil,
Et là , plein de verve, j'ai décidé d'écrire un
recueil
Sciemment une personne qui est de chez moi, originelle,
Sied dans cette région peu ou prou réputée belle
Originelle d'une région de figues et d'oliviers solennels,
Native d'une kabylie, sa terre et sa patrie sempiternelle.
Ses soins, ses égards et ses attentions m'émeuvent
Une bonne campagne qui démontre une belle preuve.
Si romantique et passionné, un beau lac m'attire,
Ni grand ni petit, j'en avais fait des ironies et satires.
Des bancs partout et les passants pullulent.
Des cygnes, des canards, des hérons, sans arrêt défilent
L'insouciance, la nonchalance est monnaie courante,
Des têtes blondes,; ces autochtones qui font leur sport,
D'autres se pavanent et déambulent sur les contreforts.
Nous arpentions |'asphalte, elle et moi, en posture riante,
Nous nous arrêtions pour contempler les feuilles des chênes,
Leurs glands se détachent tels des gènes,
Rouges, jaunes, mauves, pourpres sont leurs couleurs
Couvrant ces arbres millénaires dans Leurs hauteurs.
Plus loin, un pont aux cadenas; celui des amoureux
Nous nous arrêtâmes pour contempler patauger des poissons
Nageant dans cette eau même démenée, avec quiétude et passion.
Nos visages écarlates illuminés et heureux
Nous nous éloignâmes d'un pas lourd maïs cadencé.
Comme pour figer l'imperturbable temps et le caresser,
Des images vivaces et vivantes viennent, mon coeur hanter:
Un souvenir indélébile de farniente
Une belle histoire sans détour,
Qui a retenti aux alentours .........
...... de mon coeur meurtri.
....
.
©SALAH ......... 19 Février 2016
----------------
Quand on a l'esprit élevé et le cœur bas, on écrit de grandes choses et on en fait de petites.
Albert Camus