Il y a en nous la bête et l’arrogant humain
Vous m’y rejoindriez, j’assume la sentence
On tend à être bons en ce monde malsain
Mais nous trahissent hélas nos violences.
Nous sommes quelques fois pour un rien virulents
Lorsque l’infâme instinct déchoit notre noblesse
Mais souvent nous semblons affables et indolents
Nous polissons parfois d’électriques caresses.
Ah combien l’homme est un nain mystérieux
Pouvant être soldat, pouvant être poète
Capable de jolis mots et propos injurieux
Par moments, à son aise, il célèbre des fêtes.
L’on ne sait par quel fil est tenu son destin
Et qui remue en son fond ses humeurs exécrables
Qui se muent par magie en sourires enfantins
Faisant de lui alors un être convenable.
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Ecrire c'est dire silencieusement à ceux qui veulent bien vous écouter.