Plume d'or Inscrit le: 1/10/2007 De: |
Jusqu’à la mort.
En ressortant d’un bar, remportant ses ennuis Avec son pas tordu, les gens le dévisagent Il fait tout juste jour, il a passé la nuit Gris, inconscient à cause des breuvages.
C’est elle qui conduit souvent quand il s’y perd Elle, c’est Isabelle, une dame incroyable Qui tient à l’éloigner de ce monde pervers Et vient le rechercher dans des coins effroyables.
Il a deux fois son âge et n’a pas sa raison Je ne vous dis ici la cause de son naufrage Sur la rive du mal, la mauvaise saison Car nul n’est à l’abri d’une dérive grave.
C’est elle, elle l’aime et partage son malheur Elle, c’est bien sa femme immuable, ferme, Qui porte le fardeau d’un chancelant bonheur Et pense avec espoir mener leur sort à terme.
Ils ont deux gais enfants ou deux vrais chérubins Qui aiment leur papa, lui donne le courage De s’en sortir enfin, de briser son destin. Le ménage tient bon malgré quelques orages.
Voici ce qu’on appelle à raison et sans tort Pérenniser l’amour les jours imprévisibles Des faux pas conjugaux, à jamais, à la mort Terrible est ce combat, si dur et si pénible.
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