Si vous ne venez pas commenter mes écrits
Je serais furieux et pousserais un cri
Si fort qu’il brulerait tous vos beaux manuscrits
Je n’attends pas de vous, un éloge ou un prix.

Je voudrais un clin d’œil plein de complicité
Et pourtant tous mes vers ne sont qu’humilité
Pensez-vous que je dis que des absurdités
Ne méfiez-vous pas de mon acidité ?

Je posterais des mots durs aux modérateurs
Pour leur montrer enfin ce qu’est un détracteur
Poète de surplus porteur d’un réacteur
Qu’il peut actionner quand il a mal au cœur.

Méfiez-vous lecteurs de mon encre qui dort
De mon Qalam muet mué en matador
Affrontant vos sonnets qu’enrage mon tchador
Rouge. Le voulez-vous, donnez- moi votre accord !

Peut être faudrait-il un puissant vermicide
Qui mettrait tout à blanc tant que je le décide
J’ai un don secret de forger des plumes arides
Vous riez et savez comme je suis placide.

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Ecrire c'est dire silencieusement à ceux qui veulent bien vous écouter.