LA ROSE ET L’ORTIE
Quand la rose et l’ortie pourront se rapprocher,
Tandis que le bon grain dissipera l’ivraie,
L’amour, la charité viendront nous rechercher,
L’anarchie jamais plus ne sera engendrée.
Mais pour y parvenir que de concessions,
De tourmentes, de deuils, en la perverse étape,
Dont l’homme ne pourra, dans ses ambitions,
S’acquitter sans écueils tant le bien lui échappe.
Viendra un jour, pourtant, tel un heureux présage,
Où la douce colombe au rameau d’olivier,
Prémices d’une paix que le monde envisage,
Nous donnera l’amour puisé en son vivier.
Je fonde bien d’espoir pour que sur cette terre,
Tous les peuples unis chantent l’exquis refrain,
Ce refrain qui rassemble et sans appel enterre
La douleur, le pêché souventefois enfreint.
ANDRÉ
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Citation :
La poésie se nourrit aux sources de la prose et s'embellit au concerto des mots. (André LAUGIER)
La rose et l'ortie