Quand le temps est à l’arc-en-ciel
Et que les oiseaux caressent le ciel,
Les saules pensifs tissent leur chevelure
Dans l’eau clair qui renvoie leur voilure.

Les enfants respirent l’ozone de l’air
Que l’orage a déposé pour leur plaire.
Les gamins pilent dans les flaques d’eau
Et leurs rires resonnent sans tempo.

Le mystère plane sur le temps suspendu.
Les dieux de la nature sont détendus.
La fée de l’espoir s’abreuve dans le lac.
L’âme des choses se maquille en rose.

C’est une parenthèse qui se donne
Aux êtres de cœur qui chantonnent.
Romance d’enfance ou folie de jeunesse,
Mon imaginaire invente jusqu’à l’ivresse.