Ô funeste destin !

Ô funeste destin ! Ô tragique réalité !
Les Dieux m’accablent du pire des tourments
Pourquoi ne m’avez-vous pas accordé l’immortalité
Une vie ne suffit point pour accomplir mon Å“uvre

Quelques décennies, que l’existence passe vite
Et je sens déjà les affres de la vieillesse sur moi
Ces maudits maux sur le corps et la mémoire
La déchéance programmée jusqu’à l’heure fatale

Rien qu’un sursis, vous pouvez reporter l’échéance
Besoin de temps, pour narrer l’histoire des hommes
Ces drôles d’animaux qui avaient autrefois la parole
Eux qui vivent maintenant sur la planète des singes !