La mer au loin s’en est allée Laissant espaces inexplorés Comme un désert où l’eau ruisselle Par un fin réseau de canaux Qui dessinent motifs sublimes. Sables miroirs sous le soleil Dont le reflet reprend le ciel. Dans ce désert, point de silence Mais plein de petits bruits discrets Attestant de foule présence : Glouglous et bulles, trottinements Des pattes agiles de messieurs crabes Bien plus pressés que les ermites Squattant coquilles laissées là. Le désert est plein d’oasis Éboulis et rochers chaotiques Bordés de mares frémissantes Des bancs d’alevins frénétiques. C’est le domaine du varech Des laminaires, du goémon Des algues brunes iodorantes. Prudence, pêcheurs de crevettes Car les dormeurs ne dorment pas ! Hôtes des airs sont aussi là Escadres des sternes et mouettes Surveillés par les goélands. Leur festin se décline à patte : Vers succulents, arénicoles Et leurs traces œuvrent éphémères En galerie de marée basse.
A marée basse, l'on découvre un tout autre paysage duquel je m'émerveille toujours car très changeant. Votre poème donne envie de s'y promener et de s'y attarder pour ceux qui ne connaissent pas. Et la pêche à pied est vraiment un grand plaisir. Une toile poétique alléchante en sa description.
Bonsoir , la marée basse est un spectacle il y a tant de choses à découvrir , les crabes moi je les mangé miam miam Un très bel écrit Mes amitiés Yohann
---------------- la nostalgie est un bouquet de fleurs enfoui au fond de votre coeur , qui vous embaume quand remontent les souvenirs du bonheur , yohann