Vent volubile.
J'eusse voulu que tu m'aimasses encore plus, chère Gisèle !
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Écoutez ce sifflement venteux qui adoucit le climat du lieu,
Savourez sa symphonie qu'exhale un lointain vaporeux
Son air doux qui réveille le silence des nuits,
Entonnant une sérénade qui enivre les tréfonds écumeux.
Ce matin, un léger vent caresse les cimes des aupébines,
Démène les toufffus branchages, plie les feuilles,
Asséche les gouttelettes des rosées fines,
Comme s'il écrit un conte et ses merveilles.
Son parcours n'a ni début, ni fin. Il voyage,
Éternel troubadour, altier, impercebtible et arrogant,
Narrant les lointaines îles où il a fait nauffrage,
Et d'autres contrées où il n'était qu'un discret passant.
Par les soirs d'été, il rafraîchit les coeurs des amants,
Connaît leurs secrets les plus assermentés,
Leur chagrin, leur tristesse, leurs moments de gaité.
Et de leurs întimités, il est un divin garant.
Il connaît tous les rouages des amours éternelles,
Leurs sincérités et leurs fidélités mutuelles.
Voilà poùrquoi, je m'isole quand je suis triste,
Attendant sa venue inopinée qui me console et NE m'attriste !
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© Salah....……. 22052018Â
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Quand on a l'esprit élevé et le cœur bas, on écrit de grandes choses et on en fait de petites.
Albert Camus