Renouveau . . .
Renouveau . . .
Nous sommes prisonniers de ce vaste univers
Aux murs froids, aveugles et sans lumière
Peuplés de haine et de sourde indifférence
Où le plus fort écrase et extermine le plus faible,
Sans aucune pitié, sans aucune solidarité,
Ni espoir d'un lendemain
Tel une coquille vide qui s'enfonce vers le fond de l'abîme.
J'aurais aimé tisser un lien étroit, aux lueurs invisibles,
Afin de réunir tous les êtres humains sur un même chemin
Puis construire une même fraternité
Entre les peuples qui se divisent et qui se déchirent
Pour conquérir un territoire et étendre leur pouvoir
Dans un orgueil démesuré pour satisfaire leur ego.
Solitaire, mon âme est tremblante, aux ombres titubantes,
S'étourdit de ces fractures naissantes
Comme une plaie béante, sanguinolente
Qui coule de mes veines, telle une larme noire
Et le monde erre et se perd vers des horizons pâles aux yeux éteints.
Se serait-il noyé dans cet océan envoûtant, envahit de mystère ?
Pourra-t-il un jour rebondir et retrouver l'éclat de son souffle premier ?
Est-il appelé à disparaître pour renaître de ces cendres, tel le Phénix.
Eternelle question ?
Pascal.
Bisous à toutes et à tous.