Comme le doigt d'Adam touche celui de Dieu
Doigts qui arrivent à leur fin
Entrer en poésie
Faire surgir du latent en soi
De ses rêves ramener les trésors oubliés
Aux petites heures spectrales du matin
A l'heure où le silence enveloppe le sommeil
Le drapé d'un écho de rêve
Qui sort de son bain de minuit
A ces rêves oubliés avec le sommeil
Le fait de n'avoir jamais dormi
A ces sentiments usés , élimés par l'âge
Que l'on va rapiécer comme une chaussette
En les sécurisant d'une autre langue
A ces engouements qui se jouent des indécisions de sens
A la mer quand elle se retire et reste toujours aussi bleue
creuser une idée
Quelques graines dans le creux d'une main
Un arbre de crayon ,une plume d'oiseau sur la branche d'un doigt
Une bague pour sceller le tout
Un coeur cogne contre la poitrine ,caché à l'intérieur
Mais qui aura la clef pour ouvrir la porte ?
Tu aimerais avoir un grand coeur aussi
Tu l'as mais tu n'as rencontré encore personne pour le mettre en valeur
Il sonne alors comme un tocsin
Comme une prière ,il manque son but qui est un appel
Tu sais je suis subjectif parce que je ne vois que le virtuel
Qui me semble surbeau
La réalité n'est alors qu'objective jamais subjective ?
Il existe des êtres transcendants sur lequels on croit
A t-on besoin de les voir ?
Ce qu'ils nous ont laissés suffit à nous donner des yeux
Une plume de sang qui noircit avec le temps
Mais entre les mots l'herbe
Un parterre dallé
Sous lequel git une âme d'écriture
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domi.gondrand@laposte.net