En ces temps incertains et troublés
Les curieux caprices d'un nouveau printemps
Désolent nos coeurs avides de clarté
Et de doux rayons tels un baume vivifiant
Où sont donc ces jolis prémices d'ardeur
Quand la nature réveillée apaisait sa faim
Où le matin nous enveloppait de douceur
Quand le déclin promettait le même lendemain
Un jour pâle et gris nous submerge de tristesse
Un autre par sa chaleur nous fait rêver soudain
Cache-cache de fraîcheur et de soleil sans cesse
Comme si une main mauvaise jouait sans fin
Reviens belle saison pour chasser la froideur
En comblant nos coeurs frileux engourdis
Peint le tableau de la nature de belles couleurs
Celle qui dans l'air allégé s'épanouit et revit
Et le poète pourra repartir fouler les sentiers
Et entrevoir la faune montrant le bout de son nez
Et lever son regard vers les feuillages ressuscités
Et ému vers une douce fleurette se pencher
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Ce que j'ai appris je ne le sais plus, le peu que je sais je l'ai deviné