Federico Garcia Lorca
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Tel un chêne centenaire qu'aucune force n'a pu faire plier,
Rien n'avait pu le faire courber l'échine,
Tant qu'il avait cru à ses idéaux séculiers,
Affichant une témérité et une abnégation saines.
Il avait toujours pris garde à ne pas se fier aux corps intrus,
Voulant déranger son militantisme qui régule sa vie,
Tel celui qui est étranger dans son propre camp, ou son propre pays,
Cherchant un salut parmi ses pseudo frères présumés.
Son monde était scindé en deux entités désunies,
L' une nourrie par le juste bien et la dignité, L'autre pataugeait dans le bourbier du déni et du discrédit
Abjurant le respect, bafouant foi, loi et basique civilité.
Tel un léviathan égaré dans les abysses de ses poèmes sans fin,
Il réalisait que l'aurore pointait un peu tôt avant son heure,
Traînant ses tresses et boucles opalines derechef,
Telle une passagère comète majestueuse et fière.
Puis au matin du plaidoyer, le soleil lançait ses rubis,
Réveillant lentement les cœurs endoloris, vomissant les griefs,
Ressuscitant les sens en léthargie, leur insulflant une seconde vie,
Annonçant un nouveau jour avec sa boîte de pandore mais sans clef !
Federico Garcia Lorca, célèbre poète après Cervantès,
Réactionnaire affiché, il avait rallié le bon côté contre l'Armada,
Assassiné sans scrupules par la franquiste Escuadra Negra,
Désormais, il est immortel et son nom est sanctifié de par ses prouesses !
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.......... © Salah ......752018
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Quand on a l'esprit élevé et le cœur bas, on écrit de grandes choses et on en fait de petites.
Albert Camus