Pan Pan l'Arbi ... Tambours et clairons ! (Re)
sur les Zouaves et Tirailleurs algériens.Â
(En écho au poème de la poétesseTerry : Zouave......1914 ).
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Le temps était de guerre et de proscription
l'Europe toute entière est en expectative
Car un pays voisin, d'un nationalisme exacerbé
Voulant déstabiliser la quiétude du vieux continent.
Parce que c'est l'histoire et la vérité sont indivisibles.Elles sont une !
Entre dominants et dominés, colonisateurs et colonisés,
Seule la loi du plus fort l'emporte sur le faible,
Ainsi dans le pays de l'hexagone, maître de l'Algérie,
On recruta des volontaires, et autres mercenaires à la solde,
Parmi les autochtones ou les indigènes: Les Algériens.
On les appella Zouaves; des hommes d'une fureur confirmée,
Secondés par un autre régiment appelé tirailleurs algériens à la franque armée.Â
Plus tard, les régiments des zouaves et des tirailleurs,
Seront les mieux distingués parmi l'armée française.
Cantonnés dans des tentes en Normandie, une belle région,
Les habitants étaient très enthousiastes et curieux,
Quand ils voient ces Zouaves se bousculer devant les épiceries,
Acheter du tabac, des berlingots, des chocolats poulain....
Ils étaient encapuchonnés, élancés comme des purs sangs arabes,
[[Leurs mouchoirs bleus sous le képi autour des oreilles,
Vêtus d'un large pantalon bouffant rouge,
Qui comme une jupe-culotte dissimulait les jambes,
Et d'une petite veste bleue à galons rouges,Â
La taille serrée par une large ceinture en étoffe bleue,
Coiffés d'une chéchia agrémentée d'un gland,Â
Ils ne ressemblaient pas aux autres soldats.]]
Les récits de leur bravoure captaient la curiosité et l'admiration,
Quand au front aux Ardennes, ils se sont illustrés magistralement,
Ayant combattu l'envahisseur avec une fureur de lions blessés.
Le quatorze juillet de l'an quarante-cinq après mille neuf-cent,
Devant une foule en liesse, ils ont paradé en tête dans le grand défilé.
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 © Salah........ le 080723
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Le passage entre crochets est emprunté littéralement de:
— (Édouard Bled, J'avais un an en 1000 Favard. 1987 Le Livre de Poche )
Additif
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Pan Pan L' Arbi a été écrit par Gaston Montéhus.Â
L'Arbi, cela veut dire "arabe" en argot militaire et cette chanson n'est pas destinée à être chantée par ces soldats-là , mais par les Français en imitant ce que l'on croit être la façon de parler des tirailleurs algériens.Â
C'est comme ça que souvent la chanson, et les Français en général, voient les soldats indigènes.Â
De bons soldats par très finaux mais dont le courage est phénoménal.Et c'est cela qui est le plus gênant au fond. Cette manière dont on voit les colonies françaises. La manière dont on imagine que les peuples colonisés voient leurs colonisateurs.Â
Les désillusions viendront plus tard, on imagine qu'un tirailleur algérien pense comme ça.
(Source Google)
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Dans mon écrit, j'évoque la deuxième guerre mondiale et le sacrifice de millions de soldats de toutes les colonies,venus aider la France.
Ils l'ont fait avec bravoure.
Dixit......... Moi Salah !
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Quand on a l'esprit élevé et le cœur bas, on écrit de grandes choses et on en fait de petites.
Albert Camus