Sous le doux azur du ciel paisible,
La mer se pare d’un bleu indéfinissable,
Éclatante comme une pierre précieuse,
Elle s’étend, calme et majestueuse.

Ses vagues, légères, caressent les rochers,
Comme des doigts délicats sur une harpe enchantée,
Elles chantent une mélodie, divine et apaisante,
Écho des rêves d’une nature aimante.

Mais lorsque la colère en elle s’éveille,
Les cieux s’assombrissent, la mer devient rebelle,
Ses vagues s’élèvent, écumantes et furieuses,
Des géants enragés, aux crêtes mousseuses.

Les rochers, battus par ces coups de tonnerre,
Résonnent sous l'assaut de cette mer guerrière,
Une symphonie de fureur et de puissance,
Dans une danse sauvage, sans trêve, sans clémence.

Et puis, la tempête finit par se lasser,
La mer retrouve sa paix et son éclat raffiné,
Son bleu redevenu azur, calme et limpide,
Elle renoue avec son charme, sereine et splendide.

Ainsi, la mer, tantôt amante douce et tendre,
Tantôt furie sauvage, à l’humeur changeante,
Reste éternellement belle et fascinante,
Gardienne des mystères, des rêves et des légendes.

Alger, le 28 Mai 2024