Parfois tu nous regardes
Et esquisse un sourire
L’espace d’un bref instant.
Ton esprit se dégrade
Je te vois t’endormir
Comme s’endort un enfant.

Dans tes yeux le néant.
A faire fuir le plaisir
La passion et l’envie.
Tu nous vois, nous entends
Sans jamais réagir,
Sans colère ni mépris.

Tu es de ma famille
Et presque de mon sang,
Un peu comme mon gamin.
Tu es cette brindille
Si fragile dans le vent,
Mais qui ne ressent rien.

Je sais qu’au fond de toi
Ton âme nous appelle,
Un homme nous entend.
Ta démence fait sa lois
Parfois elle est cruelle
Quand elle te met à crans.

Qu’importe si elle est là
Je m’en moque car je t’aime
Et pas question de changer.
Parfois le fou du roi
Pour faire rire, se démène
C’est ton identité .

La démence on en parle, on en rit
Toi silencieux, tu la subis.

Thy

( dédicace particulier à mon gendre )

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C'est toujours celui qui n'a plus rien qui est prêt à tout donner... à méditer.