Le bruit des vagues.
Cette ordonnance de pas sur le sable.
Vague qui arrive sur le sol plus vite sur le sable par expérience.
Lui tombe déjà non sans un dernier souffle terrestre.
Aujourd'hui il arrive au bord d'une fenêtre d'une femme
qui regarde la mer aux premières lueurs du Jour.
Comme les Etres humains qui sont déjà levés pour une conquête .
Quelques gouttes de rosée sur les roses de son balcon ,elle sait que c'est un anglais.
Maman ils arrivent ,
Il fallait ce monde de l'Etranger pour libérer la France de son malheur intérieur.
1945
Quand la Normandie s'est éveillée, enfant sur la plage d'une guerre qui l'avait vieillie
Je me souviens de toi comme d' une brise légère
Celle qui rompt une peau solitaire
Je te rencontre sur le papier
Comme sur une carte de voyages
En tant que second
je m'adresse à la première
Comme second d'un capitaine de marine
Première comme un grand spectacle d'eau
Le déhanché de ton bassin méditerranéen
Ton regard bleu
La mer m'a donné toi
La femme de la mémoire revient comme une vague
Ma coupe de champ face au soleil couchant
Je garde ta blondeur pétillante dans un vers
Celle d'un poème porte à porte
Evidence parce que tu te trémousses d'écume
Lueur désolante , tu agites ta cape rouge devant le soir taureau
Cette nuit au lit avec une belle
Que je parcours dans tous ses sens
Elle ne se visite plus , elle se lit
Elle reste un espoir
Face aux promesses de l'aube
Etrangères chez lui
Le manche de la guitare comme abandonner son épaule
Tout tient et se ramène à ces doigts
Dans l'isoloir
J'ai tiré le rideau
Je t'y ai vu
En train d'écrire ton bulletin
A rajouter dans mon livre
Une page à voter
Une photo voilée dont la moitié est blanche l'autre de couleur
Prendre le jour c'est cueillir sans crier gare.
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