Montbéliard à Colmar...Et Montélimar !
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Ils sont tonitruants ces badaux, quand ils rappliquent, cette nuit si tard !
Battant le pavé avec leurs chaussures en fer à cheval du Gard,
Me fusillant, en passant de leurs moribonds regards,
Lorsque sagement, attendant un train à la gare pour Colmar.
Je me souviens, c'était en Bourgogne-Franche-comté à Montbéliard,
Le soir d'un hiver habillé en immaculés dards,
Serti d'un frimas qui cingle mon visage alerte et hagard,
Me privant, même d'un laps de temps pour fumer un cigare !
Puis, je vois s'agrandir une bande avec foulards, qui arrive dare dare,
Je n'entends pas ça de barbare, mais c'est vrai, j'en ai marre,
De les voir saccager des boucheries.,Ah! les gros et gras lards !
Enfonçant des vitrines sans retenue tels de faux camisards.
Les fustigeant du plus profond de mon regard,en étant hilare,
Bien-sûr, bien protégé dans le bar et bien tenu à l'écart,
Attendant l'arrivée du train et bientôt l'espéré départ,
Laissant ces farfadets à leur interminable tintamarre !
Quel bazar ! quelle situation bizarre dans un pays d'art !
Mais où sont Melchior, Balthazar et Gaspard?
Il paraît qu'ils sont dans un cirque que d'aucuns nomment Amar,
Jouant un rôle secondaire, tour à tour contre un léopard voire un jaguar !
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© Salah. 04/07/302
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Quand on a l'esprit élevé et le cœur bas, on écrit de grandes choses et on en fait de petites.
Albert Camus