Le grand foutoir.
Écrire eLiire la poésie satirique demande de ne pas se prendre au sérieux et de s'enfermer dans la psychorigidité. Finalement, je pense que s'arrêter au premier degré c'est priver son cerveau d'exercices. LE GRAND FOUTOIR
(Dédié à toute la classe politique)
Dans son coup de génie, soudain et solitaire,
Sa grenade lui a explosé dans les mains ;
Et le Chef de l’État doit faire l’inventaire
De ses troupes usées en ces lourds lendemains.
Agitateurs, mutins, comploteurs et transfuges
S’en donnent à cœur joie – nécessité fait loi.
Qu’importe la morale ils trouvent tous refuges
Dans des ignominies servant leur plein emploi.
C’est tout un régiment d’histrions politiques
Issus de tous partis, sauf de sincérité ;
On ne peut faire foi à leurs amphigouriques
Stratagèmes, alliances et contre-vérité.
Dans l’irrespect total des valeurs et principes,
L’honnête citoyen en est abasourdi ;
Il est assez mature, et aussi à des tripes
Pour décider tout seul face à ce qu’on lui dit.
ANDRÉ
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Citation :
La poésie se nourrit aux sources de la prose et s'embellit au concerto des mots. (André LAUGIER)