Dans l’impasse des trois trompettes
J’ai relevé la tête
Pourtant aucun son de jazz
N'accompagnait mon extase
Dans la rue des trois tambours
Il y avait un bruit sourd
Qui inondait la ville
De sons inutiles
Dans l’impasse les instruments
Laissaient passer le vent
Pout qu’ils donnent chaque jour
L’expression de l’amour
Et dans la rue une sourdine
Leur apportait en prime
L'accompagnement musical
pour éviter qu’ils s’emballent
Alors j’ai tendu l’oreille
Pour capter leurs intentions
Au sortir de leur sommeil
Quand ils transformaient les sons
En langage universel
Pour les inscrire dans les ruelles
D’une ville irréelle
qui racontait des merveilles
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Geneviève